5 façons de rater une première visite chiot ou chaton
Le moment où un nouveau propriétaire de chiot ou de chaton franchit le seuil de votre clinique vous fournit une opportunité en or. De la même façon que l’on pourrait choisir le type de soins pour les personnes que l’on aime, les nouveaux propriétaires souhaitent d’excellents soins pour leurs animaux de compagnie. Leur première visite est une chance pour présenter vos services et votre structure vétérinaire. Mais sans une bonne préparation, vous et votre équipe risquez de vous priver de futures visites. Et voici cinq façons de faire fuir ces nouveaux propriétaires de chiots et chatons après une première visite dans votre clinique.
Choisir ce que le client peut et ne peut pas dépenser
Vous n’êtes pas le comptable personnel de vos clients donc ne jouez pas ce rôle. Ce n’est pas à vous de décider qui a les capacités de dépenser, ni d’anticiper qui ne souhaitera pas faire de dépenses pour son animal. Souvent, ces prévisions sont inexactes et peuvent blesser vos clients. Votre responsabilité est de fournir les différentes options de soins et de traitements, des plus simples au plus élaborées et ensuite laissez vos clients décider.
Ne pas se soucier du stress de la première visite
Il n’y a rien de plus agaçant pour un client, surtout un nouveau propriétaire de chiot ou chaton, de voir son petit compagnon en situation de stress. Votre équipe doit veiller à prendre le temps de s’occuper spécifiquement de ces propriétaires. Essayez ces astuces : offrez des friandises, caressez le chiot ou le chaton en lui parlant gentiment, proposez des sièges confortables et faites jouer une musique relaxante y compris dans la salle d’examen, et bien sûr séparez les chiots et les chatons en salle d’attente. Faire en sorte que la visite soit la moins stressante possible aide à établir une relation positive avec ce nouveau client dès le départ, ce qui renforce le lien pour de futures visites.
Ne pas parler des zoonoses
Éduquer les clients sur les risques zoonotiques est à mettre en haut de la liste de vos tâches lors de la première visite, car les chiots et chatons sont plus fréquemment infestés. Soyez donc sûr d’informer ces nouveaux propriétaires sur des mesures d’hygiènes concrètes (se laver les mains, ramasser les selles sur les pelouses, ne pas marcher pieds nus sur les pelouses souillés) en particulier lorsqu’il y a des jeunes enfants.
Juger l’éleveur choisi par le propriétaire
Vous savez parfaitement qui sont les éleveurs dans votre région qui sont sérieux et ceux qui le sont moins. Mais vous devez vous retenir de partager votre opinion. En effet, à partir du moment où le chiot ou le chaton est adopté et si la famille l’aime, vos remarques négatives ne peuvent qu’inquiéter ou culpabiliser les propriétaires. Il vaut mieux se concentrer sur les éventuels problèmes de santé de l’animal sans autres commentaires.
Ne pas donner les conseils de base
Avoir un nouveau chiot ou chaton est toujours un grand changement dans un foyer ou une famille. Il faut se rendre compte que ces nouveaux propriétaires ont souvent peu de compétences pour accueillir au mieux ce nouveau compagnon. Et cela vaut aussi pour les clients qui ont déjà eu des animaux. Cela remonte parfois à longtemps, les connaissances peuvent avoir évolué ou ils peuvent avoir tout simplement oublié les éléments de base pour s’occuper d’un chiot ou d’un chaton.
Pensez également à proposer des aliments de qualité pour mettre en place cette routine dès le plus jeune âge chez ce nouvel animal.
Les propriétaires retiennent un faible pourcentage de ce que vous expliquez lors d’un premier examen avec un chiot ou un chaton. Utilisez des fiches conseils pour les aider à continuer à apprendre une fois de retour chez eux.
Firstline – 29/09/2016
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