Situer une clinique vétérinaire dans son environnement
Chaque numéro, la CMV News vous propose un extrait d’un ouvrage de management vétérinaire. Ce mois-ci, il s’agit d’un extrait de l’ouvrage d’Aurélie TOURMENTE intitulé Conseils marketing pour les vétérinaires. Le passage concerne la matrice SWOT qui permet de situer la clinique vétérinaire dans son environnement (p. 15) :
Un outil utile pour situer une clinique vétérinaire dans son environnement : la matrice SWOT
Le terme SWOT est l’abréviation des quatre mots anglais : S pour Strengths (forces), W pour Weaknesses (faiblesses), O pour Opportunities (opportunités) et T pour Threats (menaces).
Les notions de « forces et faiblesses » renvoient au diagnostic externe, les opportunités correspondent aux nouvelles tendances de l’environnement qui ouvrent de nouvelles perspectives de développement (exemple : développement d’une nouvelle technique).
Les menaces désignent des éléments de l’environnement externe, sources de dangers, de pression pour l’entreprise (exemple : la crise financière). Les forces sont les points forts de l’entreprise en interne, les faiblesses, les points faibles.
La matrice SWOT correspond donc à un double diagnostic interne (forces/faiblesses) et externe (opportunités/menaces) qui permet au manager de repérer les facteurs ayant une influence stratégique.
Cette matrice permet de dégager quatre stratégies possibles :
- La stratégie Opportunités / Forces : il s’agit d’une stratégie offensive une opportunité de marché en s’appuyant sur une de ses forces.
- La stratégie Opportunités / Faiblesses : cette stratégie consiste à répondre à une opportunité de marché en améliorant une de ses faiblesses.
- La stratégie Menaces / Forces : elle diminue ou évite une menace de l’environnement en s’appuyant sur une des forces.
- La stratégie Menaces / Faiblesses : la stratégie défensive, de survie, permet de diminuer ses faiblesses pour faire face à une menace de l’environnement.
La matrice SWOT est certes utile mais elle doit être régulièrement réévaluée afin de limiter le risque d’obsolescence lié à des environnements extérieurs en pleine mutation et à des structures vétérinaires dont les forces et faiblesses changent également au fil du temps.
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